Reykjanes (Islande)

Selon le Met Office islandais, le volume de magma accumulé sous Svartsengi, sur la péninsule de Reykjanes, a désormais dépassé le niveau atteint avant la dernière éruption... sachant que les scientifiques ont constaté que lorsqu’environ 12 millions de m³ de magma (environ le volume de magma observé la dernière fois) s’accumulent, la probabilité d’une nouvelle éruption augmente.

Source : Iceland Monitor

Katla (Islande)

Un essaim sismique a débuté vers 10h30 UTC le 20 octobre 2025 sous le glacier Mýrdalsjökull qui fait partie du système volcanique du Katla. Quatre séismes ont dépassé la magnitude de M3,0 ; le plus important atteignait M4,5 à 10h51 à environ 8,5 km à l'est-nord-est de Goðabunga et à de faibles profondeurs allant jusqu'à 2 km. Le Met Office islandais ne signale aucune activité ressentie, ni aucun changement dans le niveau des rivières, de la conductivité ou la déformation de l’édifice volcanique. Les données indiquent que l'essaim sismique actuel est compatible avec une fracturation crustale plutôt qu'avec une intrusion magmatique. Cet essaim suit le schéma d'activité intermittente peu profonde typique du Katla. Bien que ces essaims ne précèdent pas toujours une éruption, ils reflètent un environnement géothermique et tectonique actif sous le glacier.

Source : Met office islandais

Taftan (Iran)

Le Taftan, un volcan du sud-est de l’Iran que l’on croyait éteint depuis environ 710 000 ans, a montré de nouveaux signes d’activité. Des recherches effectuées par le Conseil national espagnol de la recherche (IPNA-CSIC), publiées le 7 octobre 2025 dans la revue Geophysical Research Letters, expliquent qu’une zone proche du sommet du Taftan s’est soulevée de 9 cm en 10 mois, entre juillet 2023 et mai 2024. C’est en 2023 que des personnes ont commencé à signaler sur les réseaux sociaux des émissions gazeuses du volcan. Ces émissions nauséabondes, essentiellement dues à la présence de H₂S, étaient perceptibles depuis la ville de Khash, à environ 50 km de là.
Deux mécanismes potentiels de déformation sont évoqués : une altération hydrothermale entraînant une réduction de la perméabilité et de la pressurisation, ou un apport volatil variable provenant d’une intrusion magmatique transitoire. L’absence de signaux d’affaissement inversé après les troubles met en évidence le potentiel d’une pressurisation persistante sous le sommet et suggére que le Taftan demeure une zone dangereuse. Ces résultats soulignent l’importance d’une surveillance renforcée à long terme et de stratégies d’atténuation des risques pour ce volcan.

Source : Agupubs & livescience.com

Sabancaya (Pérou)

L'activité éruptive se poursuit sur le Sabancaya. Au cours de la semaine écoulée, aucune explosion n’a été enregistrée ; toutefois, des émissions de vapeur d’eau et de gaz ont été observées, atteignant une hauteur maximale de 1100 m au-dessus du sommet du volcan, ainsi qu’une activité sismique associée au mouvement des fluides magmatiques et à la fracturation interne. Le niveau d’alerte volcanique reste Orange.

Source : IGP

Sheveluch (Russie / Kamtchatka)

La couleur de l’alerte aérienne reste Orange pour le Sheveluch où la croissance du dôme de lave se poursuit, un processus qui s’accompagne d’importantes émissions de gaz et de vapeur.

Source : KVERT

Kracheninnikov (Russie, Péninsule du Kamtchatka)

La couleur de l’alerte aérienne est Orange pour le Krasheninnikov où une éruption effusive se poursuit.

Source : KVERT

Kliuchevskoi (Russie / Kamtchatka)

La couleur est Orange pour le Klyuchevskoy où les fortes émissions de gaz et de vapeur du volcan se poursuivent. Les données satellite montrent une anomalie thermique au-dessus du volcan.

Source : KVERT

Bezymianny (Russie, Péninsule du Kamtchatka)

La couleur de l’alerte aérienne reste Jaune pour Bezymianny.

Source : KVERT

Semeru (Indonésie / Île de Java)

Un lahar secondaire, provenant de dépôts pyroclastiques et de téphras remobilisés sur le flanc sud du Semeru s'est produit le mardi 21 octobre 2025, piégeant un camion près du pont de Gladak Perak, dans la régence de Lumajang, à l'est de Java. Ce lahar pluvial, classé comme coulée d'eau sédimentaire froide et non éruptive, a traversé le bassin versant de Besuk Kobokan, charriant une épaisse boue de débris volcaniques et d'eaux de ruissellement. Cet événement fait suite à de fortes pluies survenues plus tôt dans la journée, qui ont mobilisé des dépôts volcaniques meubles le long du cours supérieur du lit.

Source : The Watchers